Kim L.  Domingo


Il m'arrive pleins d'aventures !

Qu'est-ce qu'une aventure ?... Une expérience de vie qui nous plonge dans l'imprévu et l'inconnu.

Qui va-t-on rencontrer ? Comment sera l'accueil du public ? Ces questions suffisent à penser qu'exposer est une véritable aventure. Non ?

L'incertitude crée le sentiment de risques. Mais le plaisir de discuter et peut-être de faire des rencontres artistiques avec des passionnés d'arts, qu'ils pratiquent ou pas, l'emporte sur toutes les appréhensions.

 

K-L. D.




Déjà passés !

Mention du jury - Salon Arnorisère (69), novembre 2016

Prix des Artistes - Salon de Saint Pierre de Chandieu (69), mars 2015




Ma recherche

Tout d'abord, merci de votre intérêt.

 

Si je me régale à dessiner et à peindre les chats et leurs maîtres, et qu'aujourd'hui la voie du portrait et du corps humain s'impose, ils sont les fruits d'un parcours commencé dans l'enfance.

 

Les récoltes ont varié selon les époques et les étapes de ma vie. La plus fructueuse dans mon évolution a été la rencontre avec l'encre, dans le style japonais traditionnel, le sumi-e.

 

J'en garde une passion pour le geste, l'attention à la pleine conscience au moment de peindre, et graphiquement, pour le trait.

 

La force, l'énergie, le mouvement... Transmettre l'éprouvé en espérant que le trait devienne vivant.

Forme visuelle, le trait me fait explorer la texture : les lignes pour tisser dans l'image la sensation de la chair et des épidermes.

La vie est pleine de surprise, et l'envie d'aller vers un trait plus abstrait, où l'idée de mouvement prend le pas sur le tissu, fait son œuvre.

D'où vient l'envie de travailler la transparence ?

Cela a avoir avec l'envie d'unir l'esthétique occidentale (la couleur, les codes de composition) à l'esprit de l'Orient lointain (le rapport au corps, à l'espace vide et plein). La transparence est ma façon de dire le Vide omniprésent dans la peinture chinoise et japonaise. La figure émerge du fond, qui la porte et la constitue à la fois.

Le vide oriental n'est pas le néant.

 

Pour préserver ou trouver ce vivant du trait et le souffle dans l'espace, mon seul outil ne peut être que la main "levée".

 

J'ai la chance d'avoir une autre passion : l'écriture ; et lorsque les mots viennent en dialogue avec la peinture, la joie est redoublée.

On ne favorise pas la pousse d'une plante en tirant dessus. On apporte du terreau et on améliore les conditions atmosphériques, mais pour le reste, c'est sa vie intérieure qui fait le travail créatif. Telle est ma posture.

Baudelaire et Edgard Poe ont nourri de mots et d'images mon inconscient ; les Arts, la philosophie, la nature, le quotidien, entre autres, lui ouvrent des portes d'accès.

 

Bonne visite.

 



Mon parcours


D'autres passions, et en particulier la lecture et la recherche, ont été des atouts pour avancer par moi-même.

Lorsque je butais sur une difficulté, quelques cours du soir et les stages m'ont permis de trouver de nouvelles façons d'aborder les choses.

 

Je continue à apprendre et ma voie s'approfondit en direction du portrait et  du corps humain.